Nouvelle publiée dans l’anthologie « Soundtracks » aux éditions Otherlands, novembre 2017
Rééditée à la suite du roman « Mort et vie du sergent Trazom » aux éditions Nestiveqnen, février 2021
Depuis son accession au Paradis, Wolfgang Mozart dirige le Chœur des Cieux, au sein duquel chantent les plus belles voix angéliques. La vie terrestre lui manque et il obtient le privilège de retourner chez lui. Mais le temps a passé, et la Vienne de 1945 n’a plus grand-chose à voir avec celle de 1791…
Cette nouvelle a la particularité d’avoir été entamée au début de l’année 2013 et terminée quatre ans plus tard. Je l’avais commencée alors que germait dans mon esprit ce qui deviendrait mon roman « Mort et vie du sergent Trazom » ; je n’ai eu aucun mal à écrire la première scène, qui présente Mozart dirigeant sa chorale céleste… et séché sur la suite, qui se déroule à Vienne dans les années 40, connaissant alors très mal cette période historique. Ce texte a donc rejoint le cimetière des projets avortés. Quatre ans plus tard, les choses avaient changé : ayant lu de nombreux livres sur le nazisme et la Seconde Guerre mondiale, j’avais enfin le bagage nécessaire pour écrire sur le sujet ; et comme dans le même temps Otherlands (qui avait précédemment publié « Le sourire triste de la Zeemeermin ») lançait un appel à textes sur le thème de la musique, l’occasion était toute trouvée pour reprendre cette nouvelle et enfin l’achever.
Alors que je doutais que « Mort et vie du sergent Trazom » serait un jour publié, j’ai ainsi pu me consoler en faisant paraître un texte sur Mozart… et plus généralement, un texte où la musique tient une place importante, puisque ce n’est que la deuxième fois que cela m’arrive, après « Tout de suite après la pub, l’Apocalypse » au sommaire du recueil « Sans donjon ni dragon ».
[…] prévu, le roman est suivi d’une nouvelle elle aussi centrée sur le personnage de Mozart : « Il menait le Chœur des Cieux », initialement publiée dans une anthologie des éditions […]
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