Nouvelle parue dans le recueil « Et tu la nommeras Kiev », septembre 2018
Étiquette : écrit en 2007
Sventovit, l’enfant-dieu
Nouvelle parue dans le recueil « Et tu la nommeras Kiev », septembre 2018
Au XIIème siècle, l’Europe est entièrement christianisée… hormis quelques territoires le long de la Baltique, dont l’île des Rugiens. Ceux-ci vénèrent les anciens dieux du panthéon slave, principalement Sventovit dans son grand temple d’Arkona. Lorsque le roi des Danois décide de lancer une croisade contre les païens, ce sont des centaines de chevaliers fanatiques qui déferlent sur l’île. Sventovit saura-t-il défendre ses fidèles et empêcher Arkona de tomber sous le joug chrétien ?
Le dernier défi de Capitaine Soviet
Nouvelle parue dans le recueil « Et tu la nommeras Kiev », septembre 2018
Créé sur ordre de Staline pour protéger l’URSS et concurrencer les super-héros américains, Capitaine Soviet a été rattrapé par l’âge et la lassitude. Il a tendance à se laisser aller, boit un peu trop de vodka, s’empâte au point de rentrer de plus en plus difficilement dans son célèbre costume rouge frappé de la faucille et du marteau… En cette fin des années 80, alors que le système communiste vacille, le héros sera-t-il prêt à relever un nouveau défi ?
Coule, rivière Soukhman
Nouvelle parue dans l’anthologie « Au fil de l’eau », aux éditions ImaJ’nère, mars 2017
Rééditée dans le recueil « Et tu la nommeras Kiev » aux éditions Nestiveqnen, septembre 2018
Au temps du grand-prince Vladimir, le vaillant Soukhman est l’un des plus grands défenseurs de la Sainte Russie. Sommé par son seigneur de prouver sa loyauté et la pureté de son cœur, il se voit chargé d’une mission : capturer un cygne blanc sans qu’une goutte de sang ne soit versée. Mais voici qu’une armée ennemie s’assemble sur les rives du Dniepr et menace la cité de Kiev…
Cette nouvelle a été écrite durant l’été 2007, à un moment où mon imagination me portait tout particulièrement vers la Russie médiévale ; une inclination qui devait aboutir quelques mois plus tard à la rédaction de mon roman « Nadejda ». Pour narrer l’histoire du chevalier Soukhman, je n’ai pas eu à inventer grand-chose : cette nouvelle est en réalité la réécriture d’une authentique byline, ces poèmes épiques russes dont il existe autant de versions que de conteurs… Avec « Coule, rivière Soukhman » je n’ai fait qu’ajouter ma propre pierre à l’édifice !
Après « Le rêve du pont Milvius » en 2016, j’avais à cœur de participer à l’anthologie 2017 de l’association ImaJn’ère portant sur le thème de l’Eau, et j’ai été ravi d’avoir un texte sélectionné pour la deuxième année de suite. Par une drôle de coïncidence, « Coule, rivière Soukhman » a été publié presque en même temps que « Nadejda », environ dix ans après leur écriture.
Geneviève versus Attila
Nouvelle parue dans le recueil « Sans Donjon ni Dragon », mars 2016
En l’an 451, l’infâme GodScourge s’est lancé à la tête de ses armées dans une campagne de destruction à travers la Gaule, affaiblie par une administration romaine qui ne contrôle plus grand-chose. Heureusement le peuple de Paris peut compter sur sa protectrice : WonderGen, une religieuse aux dons extraordinaires, qui seule semble être en mesure de repousser la menace des Huns…
L’étrange volte-face d’Attila devant Paris a été à l’origine de nombreuses légendes, toutes mettant en scène l’intervention miraculeuse de Geneviève, canonisée par la suite. Et si l’opposition entre le conquérant Hun et la jeune Parisienne avait été un duel de super-héros ? La parenté de cette nouvelle avec « Nous nous battrons donc à l’ombre » et « Medieval Superheroes » est évidente, et tout à fait assumée. Je m’étais tellement amusé en écrivant ces deux textes que j’ai continué dans cette veine un an après ; je n’ai d’ailleurs pas réellement cherché à faire publier « Geneviève versus Attila » jusqu’à ce que l’éditeur de « Medieval Superheroes » sélectionne cette nouvelle pour figurer au sommaire de « Sans Donjon ni Dragon ».
Mon doux chevalier…
Nouvelle parue dans le recueil « Sans Donjon ni Dragon », mars 2016
La princesse Oksana d’Amblevine est amoureuse. Depuis le départ du chevalier de Saint-Georges, elle ne cesse de penser tendrement à lui, et lui écrit des lettres enflammées auxquelles il prend soin de répondre en l’assurant de ses meilleurs sentiments. Mais si ces sentiments sont sincères, pourquoi ne cherche-t-il pas à la rejoindre au plus vite ? La guerre doit-elle toujours s’interposer entre deux amants ?
« Mon doux chevalier… » est une nouvelle à part dans ma bibliographie, puisqu’il s’agit de mon unique incursion dans le genre épistolaire, que je pratique très peu même en tant que lecteur. Je ne suis pas non plus un adepte de la guimauve en littérature, si bien que, on s’en doutera, les tendres échanges de la belle princesse et son doux chevalier ne se concluront pas par un classique « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants »… Écrite au début de l’année 2007, cette nouvelle est restée longtemps inédite, jusqu’à ce qu’elle soit sélectionnée pour faire partie des inédits de « Sans Donjon ni Dragon ». Elle a d’ailleurs été la source d’inspiration principale pour l’illustration de couverture du recueil, réalisée par le talentueux Maxime Desmettre.
Les pies de la Place Rouge
Nouvelle parue dans l’anthologie « Dimension Moscou » aux éditions Rivière Blanche, avril 2015
Rééditée dans le recueil « Et tu la nommeras Kiev » aux éditions Nestiveqnen, septembre 2018
Un étudiant russe venu du fin fond de la Sibérie se laisse guider à travers les rues de Moscou par une vieille dame quelque peu mystérieuse. Parvenus sur la Place Rouge, l’attitude de la guide change brutalement : elle a aperçu un vol de pies, événement en apparence anodin qui lui évoque pourtant une tragique histoire survenue plus de quatre siècles auparavant, sous le règne d’Ivan le Terrible…
Rédigée dans sa première version au cours de l’été 2007, voici l’une des nombreuses nouvelles de ma prolifique « période russe » à laquelle appartient, entre autres, « Vassilissa et le Cavalier de l’Aube ». L’anecdote de ces sorcières capables de se transformer en pies pour échapper à la mort est forcément issue de l’une ou l’autre de mes lectures sur le sujet de l’histoire et des mythes russes, mais près de dix ans après il m’est impossible de me souvenir de laquelle il s’agit précisément…
Une fois n’est pas coutume, cette nouvelle n’a pas été sélectionnée suite à un appel à textes public : en 2014, j’ai été contacté par Chantal Robillard, qui préparait une anthologie sur Moscou et avait eu vent de mon goût pour la Russie. Le travail éditorial que nous avons effectué ensemble a été très profitable à mon texte : nous avons notamment évacué le cliché initial du touriste français sifflotant du Gilbert Bécaud sur la Place Rouge, pour le remplacer par un étudiant sibérien sans doute plus authentique.
Avis de lecteurs…
Ne réveillez pas le cancre qui dort
Nouvelle parue dans l’anthologie « L’École » aux éditions Parchemins & Traverses, décembre 2012
Rééditée dans le recueil « Sans Donjon ni Dragon », mars 2016
Pour tout le personnel éducatif de l’école seigneuriale de Puits-en-Mluh, Alban Scalir n’est qu’un cancre, un bon-à-rien condamné par ses mauvais résultats scolaires à un avenir misérable. Lorsqu’un énième acte d’insubordination le fait exclure de l’établissement de manière définitive, il entraîne avec lui son éternel comparse. De retour sur les lieux de leur humiliation après de longues années, les deux anciens élèves auront l’occasion de montrer à tous qu’ils n’ont rien oublié…
Le thème de l’École proposé par Parchemins & Traverses pour constituer le sommaire de sa septième anthologie n’était sans doute pas le plus facile à traiter pour des auteurs de SFFF, mais je m’en suis finalement sorti sans trop de peine. Allez savoir pourquoi, je n’ai eu aucun mal à me mettre dans la peau de ces deux cancres remplis d’amertume et de rancœur envers le système éducatif… Écrite au printemps 2007, cette nouvelle a été envoyée dans la foulée à Parchemins & Traverses et sélectionnée par l’anthologiste, l’excellent Timothée Rey, dont je recommande tout particulièrement les Nouvelles du Tibbar : un régal d’inventivité ! L’écart important entre la date de rédaction et de sélection et celle de la publication n’est dû qu’à la temporalité particulière des anthologies Parchemins & Traverses, qui bien que produisant des ouvrages de grande qualité demeure un éditeur associatif et bénévole : les retards font partie du jeu, et l’on préfère généralement en rire !
Vassilissa et le Cavalier de l’Aube
Nouvelle parue dans l’anthologie « Contes du Monde » aux éditions du Riez, décembre 2011
Rééditée dans le recueil « Et tu la nommeras Kiev » aux éditions Nestiveqnen, septembre 2018
Lorsque la méchante belle-mère de Vassilissa l’envoie auprès de Baba Yaga la sorcière, la jeune fille obtempère : il ne lui viendrait jamais à l’idée de désobéir. Mais sa rencontre avec un étrange cavalier au fin fond de la forêt pourrait tout changer. Par amour, la douce Vassilissa mettra-t-elle en péril l’ensemble de la terre russe ?
Lorsque j’ai écrit cette nouvelle, à l’automne 2007, j’étais en plein dans ma « période russe » qui devait aboutir, quelques mois plus tard, à la rédaction de mon roman « Nadejda ». On dit souvent que mes nouvelles se rapprochent du conte, et si c’est loin d’être toujours volontaire de ma part, pour le coup il s’agit effectivement d’un conte classique dans la forme comme dans le fond. L’histoire de Vassilissa-la-très-belle fait partie des contes russes les plus connus, notamment dans sa version recensée par Alexandre Afanassiev. Pour ma part je l’ai découvert dans l’album superbement illustré par Ivan Bilibine, aux éditions du Sorbier. J’ai été un peu frustré, à la lecture des aventures de Vassilissa, du peu de place accordé aux Cavaliers de la Nuit, de l’Aube et du Jour… J’ai donc inventé ma propre version, qui donne davantage d’importance à ces personnages tout en offrant un destin tout à fait différent à l’héroïne.
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La nuit tombe sur Sherwood
Nouvelle parue dans le fanzine Station Fiction n°3, août 2009
Rééditée dans le recueil « Sans Donjon ni Dragon », mars 2016
Trente ans après ses joyeuses aventures que nous connaissons tous, Robin des Bois règne en seigneur sur Sherwood. Pendant une nuit d’insomnie, le vieil homme erre dans la forêt en ruminant son passé, mais les nombreuses fautes qu’il a commises le rattrapent sous la forme d’une jeune fille dont il pourrait bien être le père…
J’ai toujours beaucoup aimé le personnage de Robin des Bois, au moins depuis le début des années 90 et mon premier visionnage (il y en aurait beaucoup d’autres par la suite !) de « Robin des Bois, prince des voleurs » de Kevin Reynolds. J’aime également réinventer les grandes figures historiques ou légendaires… De là est né « La nuit tombe sur Sherwood », écrit durant l’été 2007. Deux ans plus tard je l’ai proposé au fanzine Station Fiction, qui pour son numéro 3 cherchait des nouvelles sur le thème de « l’Obscurité ». Celle-ci est doublement présent dans ce texte : d’abord avec la nuit qui lui sert de décor, mais également dans les états psychologiques de ce vieil homme en confronté à ses démons.
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