Vassilissa et le Cavalier de l’Aube

ContesmondeNouvelle parue dans l’anthologie « Contes du Monde » aux éditions du Riez, décembre 2011

Rééditée dans le recueil « Et tu la nommeras Kiev » aux éditions Nestiveqnen, septembre 2018

Lorsque la méchante belle-mère de Vassilissa l’envoie auprès de Baba Yaga la sorcière, la jeune fille obtempère : il ne lui viendrait jamais à l’idée de désobéir. Mais sa rencontre avec un étrange cavalier au fin fond de la forêt pourrait tout changer. Par amour, la douce Vassilissa mettra-t-elle en péril l’ensemble de la terre russe ?

Lorsque j’ai écrit cette nouvelle, à l’automne 2007, j’étais en plein dans ma « période russe » qui devait aboutir, quelques mois plus tard, à la rédaction de mon roman « Nadejda ». On dit souvent que mes nouvelles se rapprochent du conte, et si c’est loin d’être toujours volontaire de ma part, pour le coup il s’agit effectivement d’un conte classique dans la forme comme dans le fond. L’histoire de Vassilissa-la-très-belle fait partie des contes russes les plus connus, notamment dans sa version recensée par Alexandre Afanassiev. Pour ma part je l’ai découvert dans l’album superbement illustré par Ivan Bilibine, aux éditions du Sorbier. J’ai été un peu frustré, à la lecture des aventures de Vassilissa, du peu de place accordé aux Cavaliers de la Nuit, de l’Aube et du Jour… J’ai donc inventé ma propre version, qui donne davantage d’importance à ces personnages tout en offrant un destin tout à fait différent à l’héroïne.

 

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Mas’ud, le Fortuné

PM11Nouvelle parue dans le fanzine « Piments & Muscade » n°11, mars 2011

Rééditée dans le recueil « Sans Donjon ni Dragon », mars 2016

Alors qu’il vit ses derniers instants, l’esclave africain du sultan Schahriar revient sur son passé. Il a vécu dans un palais, il a été l’amant d’une reine… Mais qu’en est-il de cette promesse d’immortalité, qui lui a été faite par un mystérieux vieillard tandis qu’il foulait pour la première fois la terre d’Orient ?

L’idée de cette nouvelle m’est venue alors que je lisais un essai historique très intéressant sur un sujet rarement abordé : L’esclavage dans le monde arabe, de Murray Gordon, alterné avec quelques contes des « Mille et une Nuits » dans son édition en quatre volumes, traduits par René Khawam. J’ai eu envie de raconter l’histoire d’un « Zanj », l’un de ces esclaves capturés par les marchands arabes en Afrique orientale puis revendus sur les marchés de Bagdad ou du Caire, au Moyen-Âge. Dans les « Mille et une Nuits » il est souvent question de ces esclaves d’origine africaine, symbolisant une certaine forme de puissance virile et objets de fantasmes érotiques… L’appel à textes du fanzine « Piments & Muscade » consacré aux légendes est donc tombé à point nommé pour donner une chance à cette nouvelle qui, par son sujet, fut loin d’être la plus facile qu’il m’ait été donné d’écrire.