Nouvelle parue dans l’anthologie « Contes du Monde » aux éditions du Riez, décembre 2011
Rééditée dans le recueil « Et tu la nommeras Kiev » aux éditions Nestiveqnen, septembre 2018
Lorsque la méchante belle-mère de Vassilissa l’envoie auprès de Baba Yaga la sorcière, la jeune fille obtempère : il ne lui viendrait jamais à l’idée de désobéir. Mais sa rencontre avec un étrange cavalier au fin fond de la forêt pourrait tout changer. Par amour, la douce Vassilissa mettra-t-elle en péril l’ensemble de la terre russe ?
Lorsque j’ai écrit cette nouvelle, à l’automne 2007, j’étais en plein dans ma « période russe » qui devait aboutir, quelques mois plus tard, à la rédaction de mon roman « Nadejda ». On dit souvent que mes nouvelles se rapprochent du conte, et si c’est loin d’être toujours volontaire de ma part, pour le coup il s’agit effectivement d’un conte classique dans la forme comme dans le fond. L’histoire de Vassilissa-la-très-belle fait partie des contes russes les plus connus, notamment dans sa version recensée par Alexandre Afanassiev. Pour ma part je l’ai découvert dans l’album superbement illustré par Ivan Bilibine, aux éditions du Sorbier. J’ai été un peu frustré, à la lecture des aventures de Vassilissa, du peu de place accordé aux Cavaliers de la Nuit, de l’Aube et du Jour… J’ai donc inventé ma propre version, qui donne davantage d’importance à ces personnages tout en offrant un destin tout à fait différent à l’héroïne.
Avis de lecteurs… Lire la suite