Calafia’s Island

PM10Nouvelle parue dans le fanzine Piments & Muscade n°10, décembre 2010

Rééditée dans le recueil « Sans Donjon ni Dragon », mars 2016

Tandis qu’ils se livrent à des jeux érotiques, un conquistador andalou raconte ses aventures et ses voyages à la reine qu’il vient de séduire : la belle Calafia, qui règne sur île américaine uniquement peuplée de femmes, la Californie…

J’ai publié trois nouvelles dans le fanzine « Piments & Muscade », mais celle-ci est la seule à avoir été écrite spécialement pour l’occasion, et donc celle dans laquelle l’ingrédient « érotisme » a été le plus important. L’idée de raconter les amours d’un conquistador et d’une reine nommée Calafia m’est venue lorsque j’ai découvert l’existence de cette dernière au gré de mes lectures sur le sujet passionnant des Grandes Découvertes : je n’ai rien inventé, il s’agit effectivement d’une souveraine légendaire qui donna son nom à la Californie, à l’époque où les explorateurs espagnols croyaient qu’il s’agissait d’une île. L’Armoire aux Épices n’existe plus et le fanzine qu’elle publiait n’est plus disponible ; on peut toutefois encore trouver une lecture de la nouvelle en vidéo… ou la lire dans « Sans Donjon ni Dragon », où elle a été rééditée.

Des brodequins pour la paix

EdR19Nouvelle parue dans le fanzine Éclats de Rêves n°19, novembre 2010

La paix demeure fragile entre les tribus voisines des Zi-Ata et des Nja-Vu. Celle-ci n’est maintenue que grâce à un rituel inlassablement répété chaque année : un combat à mains nues oppose les deux chefs, et le vainqueur garde les bottes du perdant en guise de trophée. Mais si l’un des protagonistes décidait de passer outre cet usage, quelles en seraient les conséquences ?

Je n’aurais sans doute jamais songé à écrire une nouvelle tournant autour d’un échange de paires de bottes sans « Éclats de Rêves » et son appel à textes « Savates, sabots, godasses… » ! Je me suis pourtant attelé à la tâche au début de l’année 2008. Le thème essentiel de cette nouvelle étant le poids et la force des traditions, j’ai décidé de mettre en scène des tribus primitives, plus ou moins préhistoriques, avec des guerriers portant des haches de bronze et montés sur des oiseaux gigantesques… un type d’imaginaire que je ne crois pas avoir réutilisé par la suite.

Un appel à textes sur les chaussures était peut-être une idée un peu trop farfelue pour inspirer de nombreux auteurs, si bien que le numéro 19 du fanzine ne comporte en réalité que trois textes sur le sujet, pour quatre textes issus d’un autre appel à textes : « à toutes vapeurs ».

Avis de lecteurs…

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Vingt-cinq millions de pardons

AOC16_couverture.qxdNouvelle parue dans le fanzine Aventures Oniriques et Compagnie n°16, juillet 2010

Rééditée dans le recueil « Et tu la nommeras Kiev » aux éditions Nestiveqnen, septembre 2018

Feodossia est une cité balnéaire sur les bords de la Mer Noire, tranquille et sans histoires. Mais quand un certain Jani Beg se présente au guichet de la poste avec des dizaines de colis à envoyer aux quatre coins de l’Europe, un passé douloureux resurgit : au Moyen-Âge, Feodossia était une colonie génoise d’où partit une épidémie qui devait tuer vingt-cinq millions d’Européens…

La Peste Noire était déjà au cœur de mon roman « Medieval Superheroes », mais pour cette nouvelle je suis revenu aux origines de l’épidémie : en 1345, le khan de la Horde d’Or fit catapulter des cadavres infectés par-dessus les murailles d’une cité qui résistait à ses armées ; de là, des marins génois ramenèrent la maladie en Europe avec les conséquences que l’on sait… J’ai alors imaginé que ce chef mongol, coupable d’avoir causé la mort de millions de personnes, était incapable de trouver le repos depuis des siècles, et qu’il lui fallait revenir sur les lieux de son crime. Cette nouvelle a été écrite durant l’été 2009 et proposée dans la foulée à Présences d’Esprits, qui l’a acceptée. Il s’agissait alors de ma première publication dans la revue AOC, avant « Le Trembleur » quelques années plus tard.

Nous nous battrons donc à l’ombre

superhérosNouvelle parue dans l’anthologie « Super-héros ! » aux éditions Parchemins & Traverses, février 2010

Une fois de plus, la Grèce est menacée par les ennemis de la liberté ! Heureusement le pays peut compter sur ses protecteurs, trois cents guerriers aux pouvoirs surnaturels. Parmi eux se trouve Dienekès, fidèle de Poséidon capable de manipuler les forces aquatiques. Saura-t-il repousser les archers perses, si nombreux que leurs volées de flèches obscurcissent le ciel au-dessus des Thermopyles ?

Voilà une nouvelle qui conserve une certaine valeur sentimentale pour moi, puisque l’histoire de sa rédaction est indissociable de celle de mon premier roman publié : « Medieval Superheroes ». Tous deux ont pour origine l’appel à textes de Parchemins & Traverses sur le thème des super-héros, lancé en 2005. A cette époque je ne connaissais pas grand-chose aux comics (cela a bien changé depuis !), mon esprit à la recherche d’idées pour participer à l’appel à textes a donc automatiquement divagué du côté de l’Histoire. Super-héros + Moyen-Âge, cela a donné « Medieval Superheroes », tandis que Super-héros + Antiquité donnait « Nous nous battrons donc à l’ombre », nouvelle rédigée en même temps que le roman. Dix ans plus tard, je demeure surpris de constater que seuls de très rares auteurs se sont hasardés à associer super-héros et Histoire, comme a pu le faire par exemple Neil Gaiman dans « 1602 ». Les justiciers costumés seraient-ils condamnés aux gratte-ciels et aux mégalopoles futuristes ?

Avis de lecteurs… Lire la suite